■ Le travail mémoriel continue de susciter de profonds débats dans l’Hexagone sur les stigmates de la Guerre d’Algérie, notamment à propos du dossier de la torture généralisée par l’armée française.
Dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde, l’historien Fabrice Riceputi a cité le cas de Paul Teitgen (1919-1991), un haut fonctionnaire de la police française qui a démissionné le 12 septembre 1957, en réaction aux actes de torture pratiqués sur les prisonniers et aux exécutions extrajudiciaires pendant la Guerre d’Algérie, quand des centaines de personnes furent exécutées sommairement.
Pour cet historien, il était temps de “rendre hommage à Paul Teitgen, un héros moral oublié et qui était opposé à la torture pendant la Guerre d’Algérie”.