« LIBERTÉ-Digital » lance ce vendredi 26 novembre une nouvelle formule. Il s’agit de la première édition d’un partenariat avec différents clubs estudiantins et associations. Le principe est d’ouvrir la plateforme digitale de « Liberté » aux jeunes pour qu’ils puissent s’exprimer sur les différents sujets, et sous différentes configurations. Au programme, il y aura, évidemment, des articles, mais pas que ! L’espace virtuel étant sans limites (ou presque), le multimédia sera au rendez-vous. Vidéos, photos, infographies et autres contenus seront proposés aux lecteurs. L’occasion pour les jeunes de mettre en application leurs énormes potentialités et à stimuler leur créativité.
Les partenaires de « LIBERTÉ-Digital » apporteront un regard différent et frais à un écosystème médiatique qui a tellement besoin de tisser des liens avec les lecteurs, surtout les jeunes.
Cette formule de partenariat aspire également à poser un jalon à un journalisme de solutions pour permettre l’émergence de véritables débats sociétaux et sauter de l’indignation à l’action.
Parmi les autres objectifs de cette formule digitale, il y a cette occasion pour les jeunes de conquérir un espace médiatique qu’ils considèrent, souvent, et à tort, loin de leurs aspirations. A l’ère de la révolution numérique, la leur, ils ont ainsi l’opportunité de laisser des traces pour l’éternité. Une occasion de prendre une revanche sur l’histoire puisque l’un des plus grands « vides » de l’Algérie c’est l’absence des écrits.
Si les péripéties de Jugurtha (fin du 2ème siècle avant Jésus-Christ) sont connues ce n’est que par le prisme d’un certain Salluste, qui n’était autre qu’un historien de Rome, que combattait le roi numide. Si les archives de l’Algérie, de 1830 à 1962, existent, c’est également par des sources presque exclusivement coloniales. Le « contenu » local, surtout en écrits, est ainsi à mettre dans la case « absent ». Toutefois, les enfants de ce pays avaient pu donner une autre forme à leur expression, et elle remonte à des millénaires, l' « Aouchem » (Tatouage). Cette expression par des signes a traversé les âges et restent une particularité de cette terre ancestrale. A la fin des années 60, une dizaine d’artistes (peintres, poètes et sculpteurs) algériens avaient créé un groupe, dont le nom n’était autre qu’« Aouchem », dans cette perspective de mettre en avant un héritage bien ancré dans la société. Un contenu spécifiquement local pour apporter une plus-value indispensable à une nation qui n’avait que trop vécu sous l’emprise d’étrangers.
Le partenariat de « LIBERTÉ-Digital » avec les clubs estudiantins et associations, se veut comme une continuation de ce mouvement artistique en le transposant dans le monde numérique, afin de marquer ce 21e siècle avec un regard avant tout algérien. Un défi à relever.
Ainsi, la première édition débute ce vendredi avec les étudiants de l’EPAU (Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme) d’Alger. Les membres de « Charrette-Club » présentent leur regard (avec à la clé un article en anglais) sur deux sujets différents, allant du passé vers le futur, de la Casbah à…l’existence des univers parallèles. Un premier « jet » qui en appelle d’autres. Aux suivants.
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Le monde "clair-obscur" du futur !
Salim KOUDIL