Le tribunal correctionnel de Béjaïa a rendu son verdict, avant-hier, dans le procès des deux activistes d’Aokas, Karim Djidjeli et Nabil Belkacemi, en les condamnant à une amende de 50 000 dinars pour “attroupement non armé”.
À rappeler que lors du procès tenu le 27 mars dernier, le procureur de la République de la même juridiction de première instance, avait requis une peine de 6 mois de prison ferme à l'encontre des deux militants du Hirak.
La genèse de cette affaire remonte à une année, lorsque les deux activistes mis en cause avaient été arrêtés par la police le 29 mars 2021, à Aokas, alors qu’ils prenaient part à un rassemblement citoyen pacifique, devant le siège de la daïra, pour contester la liste des bénéficiaires de logements sociaux.
Notons que le jeune militant Karim Djidjeli, un syndicaliste du Snapap et fonctionnaire à l’APC d’Aokas, n’est pas à sa première poursuite judiciaire dans le cadre de ses activités politiques et syndicales, puisque le tribunal de première instance de Béjaïa l’avait déjà condamné, le dimanche 30 août 2020, à 100 000 DA d'amende, avant d’être acquitté en appel, à la faveur d’un jugement rendu le 2 février 2021.
Il était poursuivi pour ses publications sur les réseaux sociaux et accusé d’“offense au président de la République”.
KAMAL OUHNIA