■ L’avenir de Djamel Belmadi à la tête de la sélection nationale continue d’alimenter l’actualité footballistique. Et le président démissionnaire de la FAF, Amara, a décidé de faire du maintien de Belmadi une priorité absolue.
D’ailleurs, Charaf-Eddine Amara a, une fois de plus, indiqué que Belmadi a demandé un temps de réflexion même s’il existe quelques signes positives pour poursuivre sa mission.
“Belmadi a demandé un temps de réflexion. Tout le monde est encore sous le choc après une telle déconvenue. Je comprends la situation de Belmadi, il a besoin de recul. C’est vrai qu’il existe des choses positives, et qu’on espère le voir poursuivre sa mission”, fait-il savoir.
Pour rappel, le chargé de communication de l’équipe nationale, Salah Bey Aboud, avait indiqué, il y a quelques jours, que Belmadi est toujours affecté et n’a pas encore tranché définitivement sur son avenir avec les Verts.
“Je l’ai eu au téléphone, et il n’a pas encore digéré cette élimination. Il est encore en période de réflexion. A priori, il a dépassé le choc de l’élimination de la Coupe du monde. Il est maintenant dans une phase de bilan, pour revoir un peu tout ce qui s’est passé, non seulement par rapport au dernier match face au Cameroun, mais aussi tout au long de ses trois années passées avec l’EN”, avait-il indiqué.
“Il y a, certes, une grande partie des Algériens, supporters, hauts responsables qui souhaiteraient que Belmadi poursuive sa mission avec l’équipe nationale. Mais il est encore affecté.
Connaissant ses principes, l’aventure avec l’EN est visiblement terminée pour lui. Mais tout reste ouvert, puisque lui-même a déclaré lors de sa dernière conférence de presse qu’il prendra un peu de temps pour décider définitivement de son avenir avec l’équipe nationale”, avait-il ajouté.
Par ailleurs, interrogé sur la réclamation de la FAF à propos des décisions arbitraires de Gassama lors du match Algérie-Cameroun, Amara indique que “personne n’est en mesure de savoir ce que va décider, le 21 avril prochain, la FIFA. Il existe une réclamation au niveau de la FIFA. Et nous allons faire appel à des conseillers juridiques”.
N. T.