Le tribunal correctionnel d’Akbou a rendu son verdict, jeudi 31 mars, dans le procès de huit activistes, dont l’enseignante universitaire de Béjaïa, Mira Moknache, tous poursuivis pour “atteinte à la sécurité nationale”, “violence sur la police” et “destruction de biens publics”.
La militante Mira Moknache et 5 autres coaccusés qui avaient comparu devant le juge le 17 mars dernier, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis assortie
d'une amende de 50 000 DA,
tandis que les deux autres activistes mis en cause, qui étaient absents au procès, ont écopé d’un an de prison ferme assortie d'une amende 100 000 DA.
“C’est vraiment un soulagement !”, a soupiré Me Sofiane Ouali, l’avocat de la défense, rappelant au passage que le procureur de la République avait requis une peine de 2 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA à l’encontre de Mira Moknache, et des peines allant de 3 à 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA pour les autres accusés.
Notons enfin qu’outre cette condamnation, l’universitaire de Béjaïa, Mira Moknache, demeure toujours sous contrôle judiciaire dans le cadre d’autres affaires en instruction, notamment au tribunal de Sidi M’hamed (Alger) et à celui d’El-Athmania (Oran). Elle fait l’objet de poursuites judiciaires pour des faits en rapport avec ses activités politiques, notamment au sein du mouvement de contestation populaire (Hirak).
KAMAL OUHNIA