Le scanner acquis en 2008, qui se trouvait en panne depuis deux années, vient d’être réparé pour être affecté aux UMC.
L’EPH Dr Ahmed-Medaghri d’Aïn Témouchent vient de bénéficier d’un nouveau scanner médical IRM de haute technologie, hypersophistiqué – 128 coupes avec détecteur de 64 barrettes, qui combine les rayons X (comme la radiographie) à des supports informatiques –, en plus de la table de radiologie numérique, d’une développeuse numérique de dernière génération, d’un échographe et d’un électrocardiographe (ECG).
Ce service sera opérationnel dès l’affectation du personnel médical et paramédical, après une session de formation. Sauf que pour le Dr Dib Ismaïl, qui est intervenu lors des travaux de la première session de l’APW, cette structure est confrontée à un problème de manque de radiologues.
Cette situation est justifiée par le déficit qu’accuse cette spécialité en matière de formation au niveau des instituts et des facultés de médecine. “C’est pourquoi le peu de radiologues qui existent sont affectés selon les priorités de chaque wilaya. Ainsi, la priorité sera accordée aux wilayas qui disposent des capacités d’ accueillir les radiologues.
Et puisque la wilaya d’Aïn Témouchent vient de bénéficier d’un service digne de ce nom au niveau de l’hôpital Ahmed-Medaghri, ce sera donc un argument valable et convaincant pour appuyer notre demande de dotation d’un radiologue adressée au ministère de la santé”, a-t-il
souligné.
En ce qui concerne l’ancien scanner, acquis en 2008 et qui se trouvait en panne depuis deux années, il vient d’être réparé pour être affecté aux UMC. En effet, selon les déclarations du représentant du directeur de la santé de la wilaya, le service des UMC de l’hôpital Ahmed-Medaghri n’est plus en mesure de continuer à assurer les prestations médicales dans le cadre de ses activités.
C’est ce qu’a révélé le Dr Dib lors des travaux de la session de l’APW qui se sont déroulées tout récemment et ce, pour répondre aux nombreuses questions posées par les élus. Selon lui, il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis : il faudra tout simplement remplacer cette structure dans les plus brefs délais. “Mais ce n’est là qu’un maillon d’une longue chaîne car pour réaliser un nouvel établissement destiné aux urgences médico-chirurgicales aux normes modernes reconnues ,cela nécessitera du temps.
C’est pourquoi nous avons réfléchi sur la possibilité de récupérer l’actuelle structure de l’hôpital mère et enfant, après l’ouverture du nouvel hôpital mère et enfant, pour la transformer en service des UMC”, a-t-il précisé.
À une autre préoccupation sur la possibilité de doter l’hôpital de Hammam Bou Hadjar d’un service d’UMC, le représentant de la direction de la santé de la wilaya a indiqué que selon la carte sanitaire et les normes internationales usuelles, il faudrait que les urgences médico-chirurgicales soient situées en dehors de l’établissement hospitalier. Cependant, si l’hôpital de Hammam Bou-Hadjar ne dispose pas d’UMC, il existe toutefois un point d’urgence même si cette structure est exiguë et qui nécessitera une extension.
À ceux qui ont abordé le point relatif à la suspension des interventions chirurgicales au niveau des autres établissements hospitaliers – à l’exception de ceux de Beni Saf, Ahmed-Medaghri et Dr Benzerdjeb d’Aïn Témouchent – le Dr Dib a répondu que c’était dû à la situation exceptionnelle liée à la conjoncture épidémiologique, où certains hôpitaux étaient affectés à la prise en charge des malades atteints de Covid-19 et que l’EH Benzerdjeb était tout désigné pour prendre en charge les maladies autres que celles de Covid-19.
Selon le Dr Dib, certains établissements, qui ont fermé leurs services pendant la période du Covid-19, ont saisi cette occasion pour effectuer des travaux d’entretien et de restauration, à l’exemple de l’hôpital Ahmed-Medaghri qui a bénéficié d’une seconde salle d’opération chirurgicale.
M. LARADJ