■ Bien que jugé coupable et condamné, l’ancien milieu de terrain international, Walid Mesloub, s’en est finalement sorti à moindre coût. Le tribunal correctionnel de Lorient (France) l’a, en effet, condamné, avant-hier, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 euros d'amende pour blanchiment et recel de blanchiment en lien avec un trafic de stupéfiants. L’ancien international a, en fait, échappé à une peine plus lourde puisque le représentant du parquet avait réclamée deux ans de prison avec sursis.
Walid Mesloub, qui ne fera appel de cette décision, a même obtenu la non-inscription de cette condamnation à son casier judiciaire, ce qui lui permet de continuer d’exercer en tant qu’entraîneur-adjoint de l'équipe réserve de Lens.
Pour rappel, l’ancien milieu de terrain du Havre et de Lorient comparaissait ces trois derniers jours devant le tribunal correctionnel de Lorient, en France, pour une sombre histoire de blanchiment d’argent liée à un trafic de drogue. L’ex-international algérien, 36 ans, se voyait reprocher des faits de “blanchiment” et de “recel de blanchiment” d’une infraction.
Des faits qui auraient été commis au fil d’une relation avec Van Thang N., 38 ans, alias “Chinois”, présenté comme le principal organisateur présumé de ce trafic de drogue, interpellé, pour rappel, en juin 2019 en possession de 3 kg de cocaïne ainsi que près de 213 000 euros en liquide.
Même le nom de l’actuel capitaine de la sélection, Riyad Mahrez, avait été cité dans cette affaire en raison de l’achat, auprès de Mesloub, d’une BMW, dont seulement douze exemplaires avaient été vendus en France à l’époque des faits, alors qu’elle provenait des revenus du présumé trafic de drogue.
Rachid BELARBI