Sports LE CLUB DOIT PAYER PLUS DE 11 MILLIARDS À DES EX-JOUEURS

Le CSC risque la défalcation de points

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Samir LAMARI Publié 10 Avril 2022 à 12:00

© D. R.
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Le poids écrasant de la dette et des litiges met en difficulté le club constantinois.

Les révélations de Liberté sur l’affaire de l’ex-joueur du CSC, le Malien Mahamadou Traoré, ont provoqué la colère des supporters contre la direction du club, coupable d’avoir tardé à régler les litiges. En effet, la dernière décision de la commission de discipline de la FIFA fixe un ultimatum de 30 jours au CSC pour payer Mahamadou Traoré la somme de 1,6 milliard de centimes sous peine d’interdiction de recrutement et de défalcation de points (3 points).

Un cas similaire s’est produit, il y a quelques années avec l’USMBA. Une éventuelle défalcation de points sera préjudiciable au CSC qui ambitionne de terminer la saison sur le podium ou à la quatrième place au classement générale pour prétendre à une participation à une compétition africaine, sachant que les quatre premiers participeront à la Ligue des champions et la Coupe de la CAF.

La FIFA a, en outre, infligé une amende de 14 000 euros que le club constantinois doit lui verser immédiatement. Le défenseur Mahamadou Traoré avait gagné par deux fois son litige avec le CSC auprès de la commission du statut du joueur de la FIFA et le TAS de Lausanne.

C’est dire que le club n’a pas d’autre choix que de payer. La direction du CSC doit aussi régler le cas de son ex-joueur soudanais, Sharaf Eldin Shiboub. Le 4 janvier dernier, la Chambre de résolution des litiges de la FIFA a donné gain de cause à un autre ex-joueur du CSC en l’occurrence le Soudanais Sharaf Eldin Shiboub. La décision de la FIFA avait sommé la direction du CSC de payer une indemnité de près de 4 milliards de centimes.

Le CSC avait 45 jours pour s’acquitter de cette dette, sinon il s’exposait à une sanction d’interdiction de recrutement. Cependant, depuis le 4 janvier le CSC n’a pas procédé au paiement de Sharaf Eldin Shiboub. Ce dernier s’est de nouveau plaint à la FIFA pour non-application du premier verdict.

Du coup, comme prévu, le CSC a reçu via la FAF une nouvelle correspondance de la commission du statut du joueur de la FIFA qui interdit le club constantinois de recrutement pour le prochain mercato. Le CSC a fait appel de la décision de la FIFA auprès du TAS de Lausanne, mais les supporters savent qu’ils ne doivent pas se faire trop d’illusions ; le verdict ne changera pas.

En outre, les responsables du CSC ont reçu le 20 mars dernier un ultimatum d’un mois pour régler le cas Meziane, sous peine de sanction de la FIFA. En effet, l’ex-gardien de but des Sanafir avait obtenu gain de cause de la part du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne dans son affaire l’opposant à son club employeur pour être dédommagé pour rupture abusive de son contrat à hauteur de 4,9 milliards de centimes. Une somme qui devra être versée dans un délai de 30 jours, à savoir avant le 14 avril prochain, au risque de voir le club sanctionné par une défalcation de 6 points.

Les litiges avec les ex-joueurs ont généré donc une dette globale de plus de 11 milliards de centimes, ce qui a amené la direction de l’ENTP à réagir, puisque les responsables ont décidé de mettre un terme au contrat du directeur général Gasmi. Selon nos informations, la direction actuyelle tente de régler les cas Mahamadou Traoré et Sharaf Eldin Shiboub avec l’aide de la FAF afin de verser ces indemnités en devise avant l’expiration des deux ultimatums de la FIFA.

SAMIR LAMARI

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