■ Un intellectuel irakien, réfugié en Algérie depuis plus de 10 ans, vit dans une précarité chronique. Abderrahmane-Djaâfar Al-Kinani est sans emploi fixe et vit d’une petite pension du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des collaborations occasionnelles qu’il parvient à dénicher dans les médias locaux.
Mais cela ne lui suffit pas pour faire face à toutes les dépenses. Résultat : dans quelques jours, il risque de se retrouver, ainsi que sa famille, dans la rue, le propriétaire de son logement ayant refusé de lui renouveler le contrat sans le versement d’une année de loyer d’avance. Ses tentatives de sensibiliser le bureau du HCR et les autorités algériennes n’ont jamais abouti. Son angoisse est permanente.