Stopper, voire inverser le vieillissement grâce à des hormones ou un régime spécifique peut entraîner certaines complications.
La prudence est de mise.
Parmi les concepts anti-aging à la mode figure la prise d’hormones, notamment la DHEA. Celle-ci est naturellement présente dans l’organisme. Son taux atteint en général un pic entre vingt et trente ans, avant de décroître avec les années. Compenser cette baisse aurait, selon certains, des vertus anti-vieillissement. Mais attention, ses effets sont controversés.
Autres pilules de jouvence à la mode : les compléments alimentaires de toutes sortes. Là encore, ils semblent le plus souvent inutiles. Une alimentation variée et équilibrée n’a en principe pas besoin d’être complétée. “À relever toutefois la prise de vitamine D, qui est vraiment bénéfique à partir de 65 ans. Tout le monde a tendance à en manquer en hiver et cela peut entraîner des faiblesses musculaires et osseuses”.
Chez les personnes qui consomment peu de produits laitiers, un complément de calcium peut également être indiqué.
Dans tous les cas, mieux vaut être prudent et demander l’avis d’un médecin. La plupart du temps, si vous vous sentez bien, mieux vaut ne rien prendre (à part peut-être de la vitamine D). ontinuez simplement de varier votre alimentation.
En cas de fatigue inhabituelle ou d’autres symptômes, le médecin effectuera une prise de sang afin de repérer les carences en vitamines. Cela permettra d’éviter des effets secondaires, désagréables et inutiles.