L’Algérie profonde POUR RÉGULER LES PRIX DURANT LE RAMADHAN

Vingt tonnes de pommes de terre déstockées à Jijel

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Amor ZOUIKRI Publié 23 Mars 2022 à 18:19

Une quantité de 89 q de pomme de terre a été acheminée vers la wilaya de Jijel. © D. R.
Une quantité de 89 q de pomme de terre a été acheminée vers la wilaya de Jijel. © D. R.

Depuis quelques jours, le prix de la  pomme  de  terre  a  connu une forte hausse dans les marchés, atteignant les 130 DA  le kilo. La même hausse caractérise la plupart des produits de large consommation, désarmant le consommateur. 

Dans un contexte d’appréhension du mois sacré du Ramadhan en raison de la   flambée  des  prix  e t   de  pénuries  de  certains   produits   de   large consommation, les services de la  direction  agricole  tentent  d’atténuer  les effets de cette crise et annoncent l’arrivée sur le  marché  de 20 tonnes de pommes de terre déstockées à Jijel. Initiée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour dynamiser le système de régulation des produits de large consommation (Syrpalac), cette opération vise à inonder le marché pour atténuer la spéculation, selon la même annonce.

C’est dans cette optique qu’il est fait état, le 21 mars, de 3 arrivages d’une quantité de 89 q de ce tubercule, acheminée de la wilaya de Skikda.

Ces arrivages sont destinés aux communes de Jijel, Taher et El-Milia pour couvrir les besoins du marché et réguler les prix, selon ce qui est annoncé. Dans le même sillage, on annonce qu’une quantité de plus de 30 q a été écoulée à Sidi Marouf en attendant que cette opération s’étende à la commune d’Ouled Rabah.

Il est prévu de couvrir l’ensemble des communes de la wilaya de Jijel d’ici le début du mois de Ramadhan dans le même objectif d’inonder le marché par ce produit très prisé par les consommateurs. Depuis quelques jours, le prix de la pomme de terre a connu une forte hausse dans les marchés, atteignant les 130 DA le kilo.

La même hausse caractérise la plupart des produits de large consommation, plongeant le consommateur dans une situation qui ne lui permet plus de joindre les deux bouts. Cette crise du pouvoir d’achat s’est encore aggravée avec les pénuries touchant certains produits.

Le lait, la semoule ou encore l’huile de table sont des produits que le consommateur peine à se procurer. Plusieurs autres produits ont vu leur prix augmenter depuis le début de l’année, ce qui a grandement influé sur le pouvoir d’achat des citoyens.

Dans les marchés, ni le poisson, ni les viandes blanche et rouge ne sont à la portée de ces derniers de par le renchérissement de leur prix. Certains légumes ont connu une baisse de leur prix, coïncidant avec l’arrivée sur le marché de nouvelles récoltes, venant notamment du Sud.

“Prenez, c’est à 60 DA, le kilo de la tomate, elle vient de Biskra”, lance à des clients visiblement curieux face à un tel prix, un marchand informel aux abords de la RN 43, à Tassoust, à la sortie est de Jijel.

Devant des camionnettes remplies de marchandises, des marchands proposent des choux verts et des choux-fleurs respectivement à 40 et 50 DA le kilo. Une aubaine pour des clients ravis de s’offrir ces produits, dont le prix a atteint, il y a juste quelques jours, les 120 DA le kilo.

La tomate a, elle aussi, connu une baisse de son prix, après de longs mois d’une hausse qui l’a portée à 150 DA, voire plus le kilo. Avec l’arrivée sur le marché de nouvelles récoltes locales, il est prévu la baisse de certains produits.

Pourvu que la spéculation n’intervienne pas pour perturber  un marché plus que jamais sensible aux fêtes  et  autres  évènements religieux, tel le mois sacré  du  jeûne.  C’est  du  moins ce  qu’espèrent  les  consommateurs en prévision de ce mois sacré.
 

Amor Z.

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