La production d’olives dans la wilaya de Mostaganem a connu durant la saison agricole 2020-21 une croissance de la production de 50%, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Mostaganem. Le bilan de la campagne des cueillettes, qui a pris fin récemment, fait état d’une production d’olives de la saison actuelle à plus de 245 625 quintaux destinés uniquement à la consommation, avec un rendement de 36 quintaux à l’hectare. Selon la DSA, ce résultat a dépassé les prévisions attendues au début de la campagne, soit 226 000 q d’olives de table avec un rendement estimé à 35 q/ha.
Cela représente une augmentation de plus de 8%. La récolte cible 6 836 ha des superficies agricoles réservées, qui sont consacrées à cette filière, comprenant 1,1 million d’oliviers, dont un million concerne la récolte intensive, a-t-on indiqué. Durant cette campagne, il a été récolté une production de 164 880 q avec un recul de 25% par rapport à la précédente, a-t-on ajouté de même source, en raison des variations climatiques, notamment la faible pluviométrie qui a affecté les récoltes.
La culture des variétés d’olives (sigoise) et (chemlal) est largement répandue dans les régions montagneuses du Dahra, notamment dans les communes d’Achaacha, de Sidi Lakhdar, ainsi que celles de Bouguirat, d’Aïn Tedelès, de Hassi Mamèche et d’Aïn Nouissy. Le service de l’organisation de la production et de l’appui technique a imputé ce recul à l’affectation d’un plus grand nombre d’oliveraies, dont la totalité est de 650 000 arbres, en raison des vents chauds du Sud (sirocco) qui ont soufflé durant la période s’étalant entre les mois de mai et juillet passés, laquelle a enregistré une forte chaleur pendant la saison d’été.
La production des olives destinée à la consommation (huile de table) dans la wilaya de Mostaganem a connu des perturbations ces dernières années dues à des aléas techniques, à savoir notamment les méthodes traditionnelles de cueillette, le greffage, les moyens d’irrigation et les mauvaises alimentations des arbres, ayant conduit pour l’essentiel à une baisse de la productivité à l’hectare à moins de 20 q, a-t-on expliqué de même source.
E. Yacine
