La grande salle de conférences de l’Institut national de formation professionnelle de Sétif a abrité jeudi les travaux de la conférence régionale de la formation et de l’enseignement professionnels de la région de Sétif, à laquelle ont pris part les directeurs du secteur de Sétif, de Jijel, de Bordj Bou-Arréridj, de Mila, de Béjaïa, d’Ouled Djellal, de Batna, de Biskra et de M’sila, ainsi que des cadres du secteur des wilayas précitées, et qui a été rehaussée par la présence active de Messaoud El-Hadj, directeur des systèmes informatiques au niveau du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
À cet effet, trois ateliers ont à cet effet été installés pour l’enrichissement de la plateforme qui vise à améliorer la qualité de la formation et de l’enseignement à travers le réseau d’établissements du secteur, tout en le reliant au secteur économique. Une centaine de cadres ont, à cet effet, pris part au conclave de concertation et de coordination. “L’objectif est surtout de réunir tous les ingrédients pour assurer la formation de qualité des ressources humaines qui pourra contribuer au développement social et économique.
À cet effet, le ministère a prévu de traiter à travers ces conférences régionales, qui seront couronnées par une conférence nationale prévu le 21 avril prochain, trois pôles essentiels inhérents, à savoir relier la formation et l’enseignement professionnels au secteur économique et, du coup, l’encouragement de la formation en mode apprentissage, la formation des formateurs et les opérations hors budget”, nous dira Dris Abdelkarim, directeur de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya de Sétif. Et de détailler : “Il s’agit de développer avec le secteur économique, dont le tourisme, l’artisanat, l’environnement, les forêts, la pêche et les ressources halieutiques, et les chambres de commerce et d’industrie des partenariats gagnant-gagnant en mettant en application la loi 18/10 du 10 juin 2018 fixant les règles applicables en matière d’apprentissage, un mode qui a contribué au développement des économies de plusieurs pays développés, dont l’Allemagne.” Il est à noter aussi que les participants au conclave ont traité le dossier inhérent aux opérations hors budget dicté par la crise économique mondiale et la restriction des ressources financières.
Ce dernier a fait l’objet d’un atelier de réflexion dont les recommandations seront levées à la conférence nationale. Les représentants des cadres du secteur ont abordé les textes fondamentaux régissant les opérations hors budget et les difficultés rencontrées lors de leur application, ainsi que les textes modificatifs de la loi de finance 2021, tout en s’interrogeant sur la possibilité d’adoption de l’efficacité des opérations hors budget comme critère d’évaluation des établissements de formation.
Côté formation des formateurs, les intervenants ont mis le focus sur la nécessité d’adopter des outils qui permettent de définir les besoins en matière de formation en associant l’Institut national de formation et d’enseignement professionnels et les professeurs des instituts (Ifep) pour un meilleur diagnostic des besoins dans le domaine technique et l’élaboration d’un plan de formation efficace afin d’améliorer le rendement du formateur, l’élaboration et la conception de programmes de formation des formateurs selon l’approche par compétences, tout en insistant sur le rôle de l’inspecteur pédagogique dans la formation des formateurs.
FAOUZI SENOUSSAOUI