Véritable ville dans la ville, le site AADL du lieu-dit Firmat-Rekeb, en plein POS 7 de la commune de Souk Ahras, se développe rapidement au grand bonheur des souscripteurs, qui espèrent prendre possession de leur nouveau logement, avant la fin de l’année 2022.
Un rêve qui devient réalité pour tous ceux qui, échaudés par les retards que prennent les projets du premier promoteur public, n’osaient même pas penser à de telles performances. Le 3 juin 2021, les premières fondations des 1 889 logements AADL étaient posées sur ce qui n’était alors qu’un vaste terrain vague, à la sortie sud-est de Souk Ahras.
En seulement 10 mois, le projet est avancé à 70% et le représentant du groupement de bureaux d’études Numidia Archi, Houari Bouacha, affirme très sérieusement que les 48 bâtiments en R+9 seront livrés bien avant les délais prévisionnels de 24 mois. “Le chantier progresse à une grande vitesse, comme chacun peut le constater.
Les structures des bâtiments sont pour la plupart matérialisées grâce aux travaux incessants et à l’engagement des équipes spécialisées d’Atlas génie civil Company, l’entreprise algéro-turque chargée de la réalisation des 1889 logements. Nous avons même commencé à agencer les appartements et à peindre les façades de certains des bâtiments”, annonce non sans fierté ce jeune architecte.
Photos à l’appui, il indique les étapes que ce chantier immense a traversées, et son impressionnante évolution, en pleine période de pandémie de Covid-19, insistant sur l’efficacité du dispositif de coordination et de suivi “rigoureux” qui ont été mis en place par le wali de Souk Ahras, Lounès Bouzegza, à travers des réunions périodiques qu’il a animées avec l’ensemble des parties prenantes au projet.
Cette réalisation, qui portera la signature de l’équipe de Numidia Archi, un bureau d’études domicilié à Souk Ahras, traduit parfaitement les attentes de la population pour ce nouveau quartier, qui deviendra un milieu de vie riche et varié pour les habitants, espère-t-on.
Houari Bouacha présente ce site d’habitat comme une cité autonome avec, à titre d'exemple, l'utilisation de panneaux photovoltaïques pour les besoins énergétiques des locataires, que l'on installera au besoin sur les toits des immeubles.
“Ce que nous cherchons en réalité en tant qu'architectes dépositaires d'une longue expérience, c'est un modèle de cité où le locataire sera dispensé du déplacement au centre-ville pour ses emplettes ou pour ses besoins administratifs, qu'il pourra alors satisfaire sur place et pourra, par ailleurs, profiter d'espaces de repos et de détente. Nous voulons éviter désormais le modèle de cité Ali-Mendjeli de Constantine, qui est notoirement connu pour l’aspect ‘ghetto’ qui la caractérise aujourd’hui”, ajoute notre interlocuteur.
En attendant, le travail d'ingénierie se poursuit à tous les niveaux du site de Firmat Rekeb, soutenu par une planification millimétrée afin de mener différentes tâches, sous l’œil attentif des contrôleurs techniques.
A. ALLIA