La commune de Chemini a inscrit dans son plan d’action de l’année en cours un programme de réfection de 14 captages de sources situées en surplomb du chef-lieu, a indiqué M. Bounab, le premier magistrat de la commune. “L’objectif de ces opérations de réhabilitation est d’augmenter le volume d’eau mobilisé, pour imprimer un saut qualitatif à la desserte au profit de nos 24 villages et localités. La distribution de l’eau par gravitation constitue une part importante de la ressource hydrique, qu’il faut impérativement préserver et renforcer”, a informé l’édile. Dans la même optique de consolidation de l’adduction d’eau potable, le maire a annoncé que les travaux de réalisation d’un forage à proximité de l’oued Soummam viennent de démarrer.
“C’est un forage de remplacement, qui sera opérationnel dans les plus brefs délais. L’ancien ouvrage, plusieurs fois dévasté par les crues, a donné des signes évidents d’épuisement”, a-t-il précisé. Le P/APC a par ailleurs fait état de la réalisation prochaine d’un autre ouvrage hydraulique similaire, dans le cadre des programmes sectoriels de développement. “Ce projet en est à sa phase des consultations. Un avis d’appel d’offres vient d’être lancé pour recueillir les soumissions, à l’effet de sélectionner une entreprise réalisatrice”, a déclaré le premier responsable de l’APC. S’agissant du chantier d’adduction de l’eau de Tichi-Haf, le maire de Chemini a annoncé que le chantier est en cours. “Nous serons alimentés par une chaîne de refoulement commune avec Souk Oufella.
L’arrivée de l’eau du barrage, que nous espérons proche, sera un complément indispensable pour sécuriser l’approvisionnement de nos villages”, a-t-il souligné. Des citoyens du village Semaoun, avec lesquels nous avons pris langue, ont monté en épingle l’irrégularité d’approvisionnement de leurs foyers en eau potable. “Dans les conditions normales, nous n’avons pas de gros soucis. En revanche, dès qu’une panne survient, nous sommes pris au dépourvu, même si l’APC fait de son mieux pour rétablir la desserte”, a déclaré un jeune père de famille.
“C’est surtout durant la saison sèche que les citoyens sont confrontés à la pénurie, en raison de la baisse du débit des sources à partir desquelles nous sommes alimentés. Il ne faut pas aussi omettre de signaler que l’eau fait l’objet d’un gaspillage outrancier par des citoyens qui ne paient pas un sou de redevance à la régie communale des eaux”, renchérit un autre habitant de ce même village. Pour sa part, un villageois d’Ath Soula a souligné que la quantité d’eau servie suffit amplement pour satisfaire les besoins de base. Néanmoins, “on ne peut pas aspirer à une meilleure qualité de service, si on n’éradique pas les fuites du réseau de distribution et les piquages illicites”, tranche-t-il.
SYPHAX M.