La faiblesse des précipitations ces trois dernières années a eu des retombées négatives sur les campagnes agricoles et le niveau de remplissage des barrages. Une situation qui a motivé la programmation du dossier relatif aux ressources en eau à l'ordre du jour des travaux de la dernière session de l'APW de Médéa.
Même les dernières précipitations qui ont variablement touché la wilaya n'ont pas été d'un grand apport aux principaux ouvrages hydrauliques de la wilaya, à l'instar du barrage Ladrat, dans la commune de Sidi Naamane, où le taux de remplissage atteint à peine 25% de ses capacités, ou encore le barrage Beni-Slimane qui n'a emmagasiné que 10% de ses capacités.
La programmation du dossier vise à “trouver les solutions appropriées à la problématique liée au stress hydrique et corriger les dysfonctionnements enregistrés en matière d'approvisionnement en eau potable des populations durant la saison estivale”, a indiqué le président de l’APW, Mustapha Tani.
Dans son allocution, le wali, Djahid Mous, a esquissé le programme d'approvisionnement des populations en eau potable via les actions mises en œuvre, notamment la réhabilitation de 19 forages hydrauliques, l'acquisition de 45 pompes et la récupération des anciens systèmes d'alimentation des communes raccordées au système de Koudiet Acerdoune.
En effet, les efforts d'investissement consentis en matière de forage, de réhabilitation et d’équipement électrique de forages, d'opérations d'AEP au titre des programmes de développement local couvrent plus particulièrement les communes du sud de la wilaya, à savoir Chahbounia, Ksar El-Boukhari, Aïn Boucif et Chellalet El-Adhaoura.
M. EL BEY