Les habitants des quartiers qui longent plusieurs oueds dans la commune de Talassa au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, réclament toujours la réalisation de murs de protection afin de se protéger contre les crues.
Pour rappel, combien de fois ces mêmes habitations ont été sérieusement endommagées, voire carrément emportées par les crues des oueds en question et dont les inondations avaient fait d’importants dégâts durant le mois de novembre de l’année dernière.
C’est le cas d’oued Boukhandek qui longe Hay Zitoune, d’oued Mohamed-Ayache à Ghebal et d’oued Bocca Karra aux alentours du chef-lieu de la commune, qui sont régulièrement le théâtre de ravageuses inondations à chaque fois que des pluies diluviennes s’abattent sur la région, car non seulement, les oueds manquent de murs de soutènement ou de protection, mais plus grave encore, ils ne sont jamais nettoyés ou curés ce qui fait déborder toutes les eaux pluviales.
“Au lendemain des inondations de novembre de l’année dernière où nous avions presque tout perdu, les autorités locales communales et celles de la wilaya aussi, s’étaient formellement engagées devant tous les habitants de Talassa à réaliser des murs de soutènement ou de protection qui doivent séparer nos habitations de ces oueds dans le but de nous protéger d’une quelconque crue ou inondation”, dénonce Salem, un habitant de la région, affirmant que “malheureusement et jusqu’à aujourd’hui, aucune des promesses qui nous ont été faites n’ont été concrétisées sur le terrain alors que le danger nous guette en permanence à chaque fois que la saison des pluies arrive”.
De son côté, l’association locale Espoir de promotion et de sensibilisation lance enfin, pour la énième fois par le biais de son président Younès B, un appel aux responsables locaux et à l’ensemble des citoyens à Talassa afin qu’une vaste campagne de nettoyage et de curage des oueds en question soit organisée dans l’immédiat, “en attendant l’entame de la réalisation des murs de protection qui mettront fin au calvaire que vivent depuis des décennies les habitants à Talassa”.
AHMED CHENAOUI