La localité ne manque pas seulement d’infrastructures, celles existantes nécessitent aussi des travaux de réhabilitation et de réfection.
Manque d’infrastructures, projets non achevés, insuffisance du budget communal, retard en matière de développement… sont autant de questions sur lesquelles la collectivité locale, à Béni Douala, au sud de Tizi Ouzou, attend les pouvoirs publics pour pouvoir mettre fin au calvaire de la population locale.
“Nous n’avons aucun sou, d’ailleurs, à partir de juillet, nous ne pourrons même pas payer nos fonctionnaires. Cela sans parler des projets à l’arrêt par manque de financements”, nous dira, d’emblée, le maire de la localité, Nadour M’hemed qui dit compter énormément sur l’apport des autorités de wilaya pour dégripper la roue du développement.
“Nous avons besoin de leur soutien, surtout financier, en vue de redonner de l’espoir à notre population par la relance de plusieurs projets à l’arrêt, qui est tributaire des budgétisations de la wilaya”, a ajouté notre interlocuteur citant, entre autres, le projet de siège de la commune qui est, dit-il, lancé il y a une douzaine d’années, mais n’est toujours pas encore achevé à ce jour par manque de financements. “Pour finaliser ce projet et le rendre opérationnel, il faut un apport financier de 6,2 milliards de centimes”, précise-t-il.
Le réaménagement du stade communal, qui a connu des affaissements est également vivement souhaité par non seulement les élus, mais aussi par toute la masse juvénile et sportive de Béni douala qui compte 5 écoles de football dont le club phare L’US Béni Douala. Les habitants réclament aussi la réaffectation du collège Iboud actuellement occupé par les apprenants d’Aït Mahmoud en école primaire dont le chef-lieu communal n’en dispose point.
Dans le même sillage, de nombreux parents d’élèves citent le problème de la restauration scolaire qui continue à poser un sérieux problème dans 3 écoles qui ne sont toujours pas dotées de cantine scolaire. L’amélioration de la distribution de l’eau a été également soulevée par la population qui subit un rationnement drastique en permanence.
“L’état du secteur de l’eau dans notre commune est chaotique. Notre population est pénalisée par la rareté de ce liquide précieux. Nous allons peser de tout notre poids pour trouver de l’aide et une oreille attentive afin de réaliser une conduite d’adduction à partir du barrage de Taksebt”, nous dira l’édile communal à ce sujet.
Le secteur de la santé n’est pas en reste, d’ailleurs, la salle de soins en réalisation au village d’Aït Mesbah.
Selon notre interlocuteur, l’achèvement des travaux de cette salle de soins a besoin d’une rallonge financière qui tarde toujours à être accordée.
Hocine T.