Campagne de prévention des accidents de la circulation
■ Une campagne de sensibilisation à la prévention des accidents de la circulation a été lancée hier sous le slogan “Ramadhan sans deuil”. Organisée par l’Agence nationale des autoroutes et la sécurité routière avec la participation de plusieurs secteurs, organismes concernés et acteurs de la société civile, cette campagne vise à sensibiliser à la prévention des accidents de la circulation les familles algériennes qui empruntent l’autoroute lors de ces jours, en faisant preuve de prudence et de vigilance, de respect du code de la route et en évitant l’excès de vitesse, notamment en ce mois sacré, selon Nasr Eddine Baghdad, chargé de la communication à l’Entreprise nationale de la sécurité routière.
Dans ce cadre, le chargé de la COM a expliqué que cette campagne de sensibilisation à la prévention des accidents de la circulation était organisée en ce mois sacré, vu le nombre d’accidents en hausse jour après jour, notamment avant ou après l’Iftar, en raison de la fatigue ou parfois pour hypoglycémie chez les conducteurs, ce qui leur fait perdre le contrôle du véhicule.
Selon le capitaine Hamidi Belaziz, chef du service des statistiques à la direction de la Protection civile de la wilaya de Relizane, le programme de ces campagnes de sensibilisation comprend des manifestations au profit des usagers de la route et des motocyclistes et ce, notamment aux barrages fixes, outre l’organisation d’une journée de sensibilisation au profit des conducteurs de transports collectif intercommunal à la gare routière de Bendaoued et de cours à travers les mosquées dans les prêches du vendredi.
E. Yacine
Du commerce informel au commerce occasionnel
■ Les efforts des pouvoirs publics pour l’éradication du commerce informel tardent à atteindre le but escompté, car ces derniers reviennent à la surface comme des “champignons”. C’est ce qu’a constaté l’Ugcaa, en réitérant son appel à la nécessité d’éradiquer ce type de commerce “déloyal” qui gêne les opérateurs qui exercent dans la légalité, tout en mettant en garde contre les dangers du commerce occasionnel. En effet, malgré les mises en garde, des restaurateurs n’ont pas hésité à se convertir en marchands de zalabia et autres sucreries prisées en ce mois de jeûne.
Un état des lieux des plus désastreux. Les brigades de contrôle, mobilisées par la direction du commerce et de la concurrence, ne seront vraisemblablement pas en mesure d’arriver à bout des infractions en série. Première infraction constatée : le changement d’activité à l’occasion du mois de Ramadhan.
Cette pratique est devenue courante. Des magasins de vêtements, de chaussures et même des librairies n’ont pas hésité à se transformer en une activité qui leur assure le maximum de gain, du bourak au qalbellouz. Ce qu’ils peuvent gagner durant le Ramadhan équivaut à trois ou quatre mois de ce qu’ils gagnent dans leur métier originel ! Bien évidemment, l’occasion du Ramadhan donne toujours lieu à un véritable “envahissement” des étals de zalabia, bourak, dattes, viande, fruits et légumes, installés par des commerces occasionnels.
Toutes les brigades du monde ne peuvent suffire à enrayer ce phénomène quoi qu’il advienne et qui est d’abord un état d’esprit où sont liés le commerçant occasionnel et le consommateur. Le premier est sans scrupules, c’est le gain facile qui l’intéresse, le second n’a aucune culture de consommateur. Des commerçants et des producteurs, de mauvaise foi, profitent de cette période du mois de Ramadhan où la consommation des produits alimentaires augmente pour mettre sur le marché des produits alimentaires de mauvaise qualité.
E. Y.