La situation pandémique si elle n’est pas alarmante, est inquiétante depuis l’apparition du variant Omicron qui représente, en un laps de temps très court, 57% des cas positifs. Cette forte progression - due à sa vitesse de transmission - demeure moins virulent que le variant Delta où la plupart des cas signalés sont accompagnés de comorbidités. Les spécialistes de la santé sont unanimes à s’attaquer au variant Delta qui est capable de laisser des séquelles sur les malades. Omicron serait, peut-être, selon de récentes études menées en Afrique du Sud, en Grande-Bretagne et au Danemark, le “virus qui mettra fin à la pandémie”. Cela reste au stade d’observations en laboratoire.
Pour mémoire, le professeur Kamal Sanhadji, directeur général de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, a été le premier à avoir averti sur le coronavirus et son origine. C’était dans une contribution que Liberté avait publiée le 30 avril 2014. Des membres du Conseil scientifique tirent la sonnette d’alarme pour dire et redire que la vaccination est la seule issue pour venir à bout de ces virus mutants. Les hôpitaux, aujourd’hui mieux préparés en réserve d’oxygène, en traitements et même en espaces d’hospitalisation en cas de nécessité, sont toujours en état d’alerte. D’autant que le pic de cette quatrième vague est à venir.
C’est pourquoi, l’initiative prise par les hautes autorités de l’État de fermer les établissements scolaires tout cycles confondus est “une sage décision” d’après les professionnels de la santé. Les autres mesures complémentaires qui ont suivi telles que la fermeture des espaces de loisirs et de divertissement, le port obligatoire du masque aussitôt qu’on se trouve dans un espace public sont accueillies favorablement par les citoyens. Mais pourquoi alors cette réticence inexplicable à refuser la vaccination, alors que les doses sont disponibles dans tous les établissements de santé qui demeurent désertés si on prend en ligne de compte le taux national de vaccination ? En revanche, les laboratoires d’analyse sont pris d’assaut pour effectuer des tests PCR ou rapides à des prix lourds à supporter pour une famille de trois ou quatre personnes, seulement. C’est dire la difficulté à comprendre de tels comportements ;
O.A