Le président de la République a tenu à rendre hommage, hier, au personnel de la santé au Palais des nations où se tenait le séminaire national sur la modernisation du système de santé. Il a invité dans ce cadre les participants à une minute de silence en hommage au personnel médical et aux médecins qui ont donné leur vie pour soigner et sauver des personnes contaminées par la Covid-19. Jusqu’à août 2021, ils étaient au nombre de 460 dont 262 médecins. Un lourd tribut pour le secteur de la santé et une perte pour leurs proches.
Le Président a tenu, aussi, à assurer la grande famille de la santé de son soutien et promis que ses préoccupations légitimes trouveront une solution avant la fin de l’année quant aux statuts et à la carrière professionnelle.
Il a aussi mis en avant la politique sanitaire du pays qui assure toujours la gratuité des soins aux citoyens quelles que soient leurs conditions et une couverture sanitaire nationale totale. Comme il a relevé que la grande fierté de l’Algérie indépendante, qui a été la pionnière au niveau africain, à mettre en place un système de vaccination qui a fait baisser le taux de mortalité infantile. Ce qui lui a valu une reconnaissance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui l’a recommandé à beaucoup de pays.
Pour l’avenir, il a exhorté le corps médical algérien dont les compétences sont reconnues à l’international à passer à une étape supérieure qui permettrait de se rapprocher des systèmes des pays développés, d’autant que certains de nos médecins qui y exercent occupent des postes importants dans les chefferies de services et la recherche.
Assurément, ce discours aura mis du baume au cœur des participants dont la plupart sont restés mobilisés, deux ans durant, à leurs postes de travail, loin des leurs. Il appartient, désormais, qu’une volonté politique redresse le secteur, le mette au diapason des standards internationaux et affirme, aux différents intervenants, d’accompagner cette nouvelle approche.