Le président Conseil national économique, social et environnemental a mis en exergue certains indicateurs “positifs”, évoquant, notamment, “la création de beaucoup d’emplois”, le dégel “de centaines” de projets d’investissement qui étaient bloqués, le lancement d’investissements…
Le Conseil national économique, social et environnemental (Cnese) a tenu, hier, à l’hôtel Mercure d’Alger, la deuxième session de son assemblée générale ordinaire. Les membres de cette institution ont, notamment, examiné le rapport économique, social et environnemental 2020-2021.
“C’est un rapport positif”, a fait savoir le président du Cnese, le Pr Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi, lors d’un point de presse organisé en marge de l’assemblée générale. Le président du Cnese n’a pas voulu fournir davantage de détails sur le rapport.
“Je n’en dirai pas plus”, a-t-il lancé, expliquant que le rapport, une fois adopté par les membres du Cnese, “connaîtra son processus normal” pour pouvoir être médiatisé. Le Pr Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi explique que le Cnese est une institution consultative. Le président du Cnese a mis en exergue certains indicateurs “positifs”, évoquant, notamment, “la création de beaucoup d’emplois”, le dégel “de centaines” de projets d’investissement qui étaient bloqués, le lancement d’investissements…
Il a également fait référence à l'instauration, par le président de la République, de l'allocation chômage qui permettra, selon lui, de “prendre en charge une partie de la jeunesse algérienne qui n'a pas encore d’emploi”. Le président du Cnese a estimé, en outre, que “les premiers engagements” du président de la République pour 2020 ont été réalisés. C’est le cas aussi pour les engagements de 2021. Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi rappelle que l’année 2022 est considérée comme “une année économique par excellence”.
Dans son allocution d’ouverture, le président du Cnese a invité “les membres de l’institution consultative, qui sont les représentants de l’élite nationale, à s’inscrire pleinement dans la dynamique prônée par monsieur le président de la République, notamment pour ce qui concerne les domaines économique, social et environnemental, dans le cadre du programme portant les 54 engagements”. La réalité d’aujourd’hui, estime le président du Cnese, est “caractérisée par la nécessité fondamentale d’organiser la situation post-Covid, accentuée par une crise internationale géopolitique, économique et environnementale aggravée”.
Les travaux de l’assemblée générale du Cnese devaient focaliser “sur les principes de poursuite de l’édification d’un modèle économique, sociétal et environnemental, à travers l’optimisation de la mobilisation de toutes les ressources nationales, y compris celles de la communauté nationale établie à l’étranger, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs profonds du chef de l’État”. Il faut dire que la chute des prix du pétrole en 2014 et la pandémie de Covid-19 ont révélé la fragilité de l’économie algérienne et sa difficulté à absorber les chocs de grande ampleur. De nombreuses entreprises ont cessé leurs activités, notamment dans le secteur du BTPH. D’où l’urgence d’une stratégie nationale de développement économique et social.
M. R.