Les mathématiques sont connues pour être la bête noire des élèves. À cet effet, l’autrice et enseignante Fatiha Temzi a trouvé un moyen inédit d’intéresser les élèves en romançant les calculs mentaux en un récit linéaire qui se décline comme une histoire qu’on narre au coin de l’âtre, et ce, à travers son premier roman Échecs et maths (éditions Broché).
On dit souvent qu’à l’école, les mathématiques sont la bête noire des élèves. Les équations différentielles, les structures algébriques, les nombres complexes et la géométrie analytique ont poussé nombre d’étudiants à user leurs neurones dans d’interminables nuits blanches, alors que d’autres lâchent prise pour carrément finir “défaillants”. Mais l’autrice Fatiha Temzi a trouvé un moyen inédit d’intéresser les élèves en romançant les calculs mentaux en un récit linéaire qui se décline comme une histoire qu’on narre au coin de l’âtre. Ici, le fin mot de l’histoire. Sophia, une adolescente de 15 ans, un peu impulsive sur les bornes, est en échec scolaire au secondaire.
Cette perspective constitue une catastrophe pour les parents de la jeune adolescente. Désespérée par son talon d’Achille que constituent les maths, Sophia est subitement habitée par des sentiments contradictoires. Elle finira par lâcher les études après son échec scolaire. Sa maman eut l’idée de l’envoyer pour un séjour chez une enseignante retraitée à Mont-Tremblant, au nord de Montréal, la métropole québécoise. Le séjour s’avérera concluant pour la jeune fille qui revient enrichie d’expériences de vie basées sur le sentiment de la confiance en soi. “Tu as maintenant en ta possession les sept pierres de ta propulsion vers ta réussie”. Ces propos de la retraitée sonnaient dans les oreilles de l’adolescente comme une énergie irradiant son corps et son esprit pour affronter les problèmes complexes de la vie, y compris ceux abstraits des mathématiques.
Écrit dans un style dépouillé capable d’attirer un lectorat jeunesse, Échecs et maths met l’estime de soi au centre de la problématique chez les adolescents, toujours enclins à lâcher prise devant la moindre des difficultés, notamment scolaires.
Enseignante de mathématiques dans une école secondaire au Québec, Fatiha Temzi, originaire de Tizi Ouzou, a édité son premier roman dans l’objectif de faire aimer la complexité du module de maths aux élèves en particulier et aux lecteurs en général. S’adressant à un public jeune, l’écriture de l’autrice allie deux passions : les belles lettres et les mathématiques. Dans les cycles scolaires, les mathématiques attirent souvent moins de monde, même si ceux qui s’engouffrent dans la filière réussissent brillamment. Mais pourquoi alors les maths sont moins populaires chez les jeunes scolaires ?
Une équation à plusieurs inconnues que la plume de l’autrice pourrait résoudre dans un nouveau projet d’écriture…
Yahia Arkat