L’heure est grave. La terre se réchauffe et les conséquences sont de plus en plus dramatiques. Un seul coupable, l’Homme et ses activités (grosses industries avec leur émission de gaz à effets de serres, déforestation, agriculture intense, surpêches …). On pourrait se demander comment le gaz à effet de serres cause le réchauffement climatique! Plus l’effet de serre est important, plus la partie des rayons solaires supposée être renvoyée vers l’espace revient tout droit vers la terre, engendrant une hausse de température.
Le surplus d’énergie introduit par l’homme dans la machine climatique équivaut à 3 petites bombes atomiques qui explosent chaque seconde !
Les répercussions du réchauffement climatique, nous les vivons.
D’abord, par le chamboulement total des températures. L’Algérie appartient au bassin méditerranéen, donc elle est victime d’une augmentation générale des températures, des étés anormalement chauds et des épisodes caniculaires relativement fréquents et longs. Cette montée des températures a affecté le cycle de l’eau car des températures plus chaudes engendrent plus d’évaporation ! Là, il y aura deux cas de figure :
Les zones sèches : seront de plus en plus sèches, l’accès à l’eau est réduit, et l’activité agricole est réduite à néant. Une activité très pertinente pour le développement d’un pays. Pourquoi ne pas viser l’autosuffisance ? Le blé est une matière première très convoitée à l’échelle mondiale .De plus, les forêts sont victimes d’incendies monstrueux, comme ceux que la Kabylie et plusieurs régions d’Algérie ont vécus l'été dernier, pendant que des pluies diluviennes s’abattent sur d’autres régions d’Algérie causant des dégâts matériels et humains parfois.
Ensuite, l’Algérie jouit d’un littoral de 1200km de côtes qu’elle pourrait exploiter en développant l’activité de l’aqua culture. Un bon instrument de performance économique, mais avec le bouleversement climatique on risque de perdre cette opportunité à cause du phénomène d’acidification des océans et des mers : le CO2 se dissout dans l’eau la rendant de plus en plus acide et nocive pour la faune et la flore marine.
L’Algérie est à la traine derrière les pays développés qui œuvrent pour la protection de l’environnement diminuant leur émission de gaz à effet de serres d’année en année à travers des mesures de plus en plus drastiques. Chez nous le consumérisme abusif de vêtements, voitures, viandes, etc.(activités destructrices pour l’environnement) est perçu comme un signe de développement et prospérité. Un comportement qui nous coûte cher.
Pour y remédier, une transition écologique s’impose. Il faudrait commencer par de petits gestes simples et faciles, généraliser la culture du tri des ordures et déchets sur tout le territoire nationale. Ces gestes citoyens simples et gratuits seront un bon début pour cette transition écologique. De même que que la culture de consommation modérée et avec des matériaux ecofriendly. Petit à petit nous pourront instaurer un nouveau modèle social, et avec une conscience écologique plus importante nous pourrons prendre des mesures à plus grande échelle (législatives par exemple) et introduire le nouveau model économique adéquat aux besoins environnementaux .
Vu l’ampleur des enjeux il est grand temps de convaincre les citoyens algériens que changer ne veut pas forcément dire renoncer aux plaisirs de la vie. Il suffit juste d’adopter les bons gestes et habitudes de consommation.
Cessons d’être égoïstes et protégeons notre planète bleu.
Rayane SAIDI
(Partenariat "LIBERTÉ-Digital"/"Club Marketing (ESC)")