L’Actualité APRÈS LA BAISSE DES CONTAMINATIONS

Soulagement… et relâchement

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Amor ZOUIKRI Publié 23 Mars 2022 à 22:11

Après la décrue de la 4e vague de la Covid, à Jijel, la tendance générale est à l’abandon du moindre réflexe de prévention. © D. R.
Après la décrue de la 4e vague de la Covid, à Jijel, la tendance générale est à l’abandon du moindre réflexe de prévention. © D. R.

Si certains citoyens continuent de porter un masque de protection sur le visage, la tendance générale est à l’abandon du moindre réflexe de prévention contre le coronavirus.

Alors que les hôpitaux se désengorgent et les unités de consultation se vident des malades suspectés d’atteinte à la Covid-19 suite à la baisse des contaminations, signalées également à l’échelle nationale, c’est un vent de soulagement qui souffle sur Jijel après la quatrième vague de cette pandémie. 

“Pourvu que ça dure, ça nous permet de mieux respirer, d’avoir un temps de répit au moins” est la formule qui revient le plus souvent dans les commentaires échangés entre citoyens, soulagés de ne plus s’en tenir aux strictes mesures de protection.

Si certains continuent de porter une bavette sur le visage, la tendance générale est à l’abandon du moindre réflexe de prévention contre le coronavirus.

Le retour à une vie normale est visible dans le comportement des personnes qui ne prennent plus la peine de se protéger.

Rassurés par cette baisse annoncée par les chiffres communiqués quotidiennement par les instances du ministère de la Santé, les citoyens n’hésitent pas à traduire dans les faits cette tendance à la baisse par des comportements nonchalants.

Pour certains, c’est la disparition de la pandémie qui se profile à l’horizon. Pour d’autres, il est encore trop tôt pour crier victoire, avertissant sur l’apparition de nouveaux variants dans d’autres pays. 

Dans la foulée de cette polémique sur une pandémie qui restera dans les annales comme étant la plus dure à gérer, dans les hôpitaux, c’est le soulagement.

“Il y a zéro cas de Covid dans les services”, se réjouit-on dans les établissements hospitaliers à Jijel. Les staffs médicaux peuvent, enfin, avoir un temps de répit. Et pour cause, le pic de la quatrième vague a encore été difficile à gérer, lorsque les services d’hospitalisation sont arrivés à saturation.

Fort heureusement, le problème de l’approvisionnement en oxygène ne s’est pas posé. “Omicron a été bénin”, confie-t-on dans les établissements hospitaliers.

Ces derniers ont été au rendez-vous pour prendre en charge des malades qui ont été nombreux à nécessiter une hospitalisation. Leur mobilisation est à saluer, dans la mesure où ils ont bien géré une quatrième vague, certes moins éprouvante que celle de l’été dernier.

Il convient toutefois de noter que ce répit dans la gestion de cette crise sanitaire majeure semble s’accompagner, non seulement par un relâchement constaté, mais aussi sur le plan vaccinal.

Alors qu’il a été difficile de convaincre la population de se faire inoculer une dose de vaccin pour se prémunir contre les formes graves de la Covid-19, se faire vacciner n’est plus à l’ordre du jour.

Dans les centres de soins, c’est plutôt le retour à une situation normale pour gérer les pathologies ordinaires. Dans les services hospitaliers, c’est aussi le retour à une activité des plus ordinaires. 

Il reste à noter que le dernier bilan des atteintes à la Covid-19 dans la wilaya fait état, selon le directeur de la santé de Jijel, Nasreddine Chiba, dans une intervention à l’APW, ce jeudi, de cinq cas recensés dans les trois hôpitaux de la wilaya et de zéro cas dans les services de réanimation.

Dans son intervention, il n’a pas manqué de se réjouir de cette baisse de nature à soulager les établissements hospitaliers, mais aussi à libérer un tant soit peu les citoyens des contraintes de s’en tenir aux règles de prévention. 
 

Amor Z.

 

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