Dans le cadre de la relance du secteur sanitaire, une rencontre régionale de deux jours, regroupant les wilayas limitrophes, a eu lieu hier à l’école de formation paramédicale de Biskra. Objectif principal : faire un diagnostic précis quant à la situation sanitaire actuelle. Les participants à cette rencontre se sont, en fonction de leurs spécialités, scindés en plusieurs groupes de travail, en organisant sept ateliers de réflexion sur les solutions les plus adéquates pouvant remédier aux différentes difficultés dont souffre le secteur. Les professionnels de la santé, les partenaires sociaux, ainsi que les associations activant dans le domaine de la santé, ayant pris part à ces ateliers de travail, ont tous exposé devant l’assistance, les propositions susceptibles de rendre l’organisation du système de santé en adéquation avec les besoins sanitaires actuels et futurs, ainsi que les meilleures stratégies de gestion de ce secteur névralgique. “Cette rencontre, précise à Liberté le directeur de l’école ayant abrité ce séminaire, sera suivie d’une conférence nationale qui aura lieu fin décembre prochain”. Dans leurs diverses interventions, les représentants des ateliers ont étalé devant l’assistance, composée principalement de responsables du secteur, dont des DSP et des directeurs d’établissements publics de santé, de nombreux points non moins importants.
Ainsi, pour le premier atelier, le débat a été essentiellement axé autour des points prioritaires suivants : la prévention, la promotion, la protection de la santé, le développement des activités de santé publique, la sécurité et les menaces sanitaires, l’éducation pour la santé, la santé et l’environnement. Quant au deuxième atelier, il a été question notamment de la politique de gestion des établissements de santé, les nouvelles exigences de gestion, la décentralisation, la contribution des acteurs de santé, la coopération entre les structures de santé, la révision des statuts et la classification des centres de santé, la normalisation des effectifs, des structures et des équipements à tous les niveaux de la pyramide des soins.
Quant aux participants à l’atelier trois, ces derniers ont, entre autres, présenté des suggestions en faveur des parcours professionnels, les conditions dans lesquelles les professionnels de la santé exercent leur métier, les relations de travail, les statuts et la progression dans la carrière. Pour l’atelier 4, ce dernier s’est intéressé en particulier à la formation des personnels de santé et la revalorisation des ressources.
Le volet “financement des établissements publics de santé” a, lui aussi, eu sa part de débat. C’est à l’atelier 5 que l’on a longuement réfléchi sur la rationalisation des dépenses, ainsi que sur les mécanismes de financement des structures de santé. Concernant les deux derniers ateliers, à savoir le 6e et le 7e, l’acquisition et la maintenance des équipements, la pharmacie hospitalière, les études cliniques, l’organisation des soins, la gestion des urgences, les soins et l’hospitalisation à domicile, l’éthique et la déontologie médicale ont été au centre du débat.
H. BAHAMMA
