L’Actualité Le verdict est attendu pour les 20 et 27 mars

Procès de plusieurs hirakistes à Bordj Bou-Arréridj

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Rédaction Nationale Publié 14 Mars 2022 à 10:21

Après trois ajournements, le procès de 13 hirakistes, dont Brahim Laâlami, s’est tenu, hier, à la cour de Bordj Bou-Arréridj. Selon Me Zine Boukhari, un des avocats du collectif de la défense, le verdict est attendu pour le 20 mars prochain. Pour rappel, Brahim Laâlami est actuellement en prison à Aïn Oussara, dans la wilaya de Djefla, où il purge de nombreuses peines. Lors du procès, le parquet avait requis une année de prison ferme et 100 000 Da d’amende. Dans l’affaire des 13 activistes, la cour avait prononcé la relaxe de tous les prévenus. Les treize hirakistes étaient poursuivis, entre autres, pour “attroupement non autorisé”, “incitation à attroupement non armé”, “entrave au travail de la commission des élections”, “entrave à la tenue du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019”. Joint par téléphone, un des avocats de la défense, Me Zine Boukhari, a affirmé que “le collectif des avocats de la défense a demandé la relaxe”. Par ailleurs, et après avoir fait opposition au jugement prononcé par contumace, le condamnant à 6 mois de prison ferme, assortie d’une amende de 20 000 DA, l’activiste Seïf-Eddine Benchelouche, handicapé moteur, a été jugé, hier, par le tribunal de Bordj Bou-Arréridj, a-t-on appris de ses avocats.

Le jeune activiste est poursuivi pour des publications sur sa page Facebook. Le verdict est attendu pour le 27 mars prochain, toujours selon Me Zine Boukhari. Dans son réquisitoire, le procureur a requis 2 ans de prison ferme et 200 000 Da d’amende. Dans leurs plaidoiries, les membres du collectif des avocats ont demandé la relaxe pure et simple. “Seïf-Eddine est un étudiant en droit. Il s’est juste exprimé sur les réseaux sociaux. Il a le droit de le faire. Il est handicapé moteur. C’est trop pour un jeune qui aspire à beaucoup de choses”, dira Me Zine Boukhari lors du procès.

 

 

R. N.

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