Après trois reports, le procès de 13 hirakistes de la région de Djaâfra (wilaya de Bordj Bou-Arréridj), dont Brahim Laâlami, a eu lieu, lundi 14 mars, à la cour de Bordj Bou-Arréridj. Selon Me Zine Boukhari, un des avocats du collectif de la défense, Brahim Laâlami, actuellement en prison à Aïn Oussera, dans la wilaya de Djelfa, où il purge ses nombreuses peines, a été jugé par visioconférence.
Dans cette affaire des 13 activistes, 4 mis en cause ont été condamnés en première instance par le tribunal de Zemoura à 2 mois de prison ferme et les 9 autres ont été relaxés. En appel, la cour avait commué ce verdict à 18 mois de prison ferme pour Brahim Laâlami et un an de prison ferme pour les autres prévenus, assortie d’une amende de 200 000 DA. Mais le collectif des avocats de la défense avait fait appel de ce verdict auprès de la Cour suprême qui l’a accepté.
Ces activistes étaient poursuivis, entre autres, pour “attroupement non autorisé”, “incitation à attroupement non armé”, “entrave au travail de la commission des élections” et “entrave à la tenue du scrutin présidentiel du 12 décembre 2019”. Dans son réquisitoire, le parquet a requis le durcissement de la peine. Le verdict est attendu pour le 21 mars.